Les tontons mangeurs

Les tontons mangeurs

Les Pipelettes ou Comment me réconcilier avec le brunch.

Une fois n'est pas coutume, nous sommes allés se faire un brunch un samedi. Chez Les Pipelettes, dans le 14ème. J'étais un peu déçu des précédents brunchs, et donc un peu réticent à l'idée d'en tester un nouveau. Mais on me l'avait bien vendu. Et je dis merci ! Car c'était très bon.

Pour faire simple, j'ai fait une liste de ce que l'on nous a servi :
- Panier de pains frais (baguette traditionnelle croustillante, baguette aux céréales, pain complet) avec des scones, beurre, confiture citron/basilic (une bonne surprise) et pêche/abricot/amande.
- Un bon chocolat chaud un peu comme le font les Belges : le lait chaud d'un côté, une petite cuillère en bois plantée dans un (très) gros carré de chocolat noir/noix, noir/noisettes/caramel ou noir/caramel salé. Un délice !
- Jus de fruits du jour pomme/gingembre/carotte/citron
- Un oeuf à la coque
- Coupelle de fromage blanc, agrémenté de quelques graines (demandez du miel si ça vous tente)
- Et pour finir le choix entre l'assiette de charcuterie, saumon/tarama ou tarte végétarienne, servie avec quelques petites pommes de terre cuites au four à l'huile d'olive et au sel (un bonbon !) et mesclun.

Pour ce qui est du service, c'est un sans faute. Toutes les pipelettes sont souriantes et efficaces. L'ambiance ? Un peu à l'étroit mais bon, si on cherchait de la place on irait habiter en Ardèche ! (bonjour à tous les ardéchois). Le prix ? 23,50 euros le tout. Le rapport qualité-prix est bien là, pas de doute.

Pour tous les adeptes du brunch, il faut noter qu'il est servi le samedi uniquement. Ce qui laisse le dimanche libre pour faire la grasse mat'...

Où ?
31 rue Brezin
75014 Paris
09 81 29 27 32
http://les-pipelettes.blogspot.fr/

Comment ?
Métro ligne 4 Mouton Duvernet

Quand ?
Brunch le samedi : services à 11h30 et 13h30

Balls. Tout est dit.


Ca faisait des semaines qu'on en entendait parler, que l'on pouvait lire de nombreux éloges sur le "1er restaurant de Paris consacré aux boulettes"... et on y est finalement allé ! Et c'était bien bon !

Balls, un resto où la déco est à notre goût, le service sympa. Bref, on s'est régalé.

Comme le nom l'indique, on y mange essentiellement des boulettes. Oui oui, pour de vrai. 5 boulettes de viande de boeuf (et oignons), poulet (et citron), porc (et paprika), agneau ou veggie, servies avec au choix une sauce tomate ou yaourt/herbes et une assiette de garniture : polenta crémeuse (excellente), lentilles/feta/courgettes, risotto… le tout pour 16 euros.
Pour les grosses faims, mieux vaut rajouter une assiette de 5 boulettes. Avec l'ensemble un Bourgueil frais et agréable. Et par dessus tout ça une belle part de gâteau au chocolat maison (tout est maison en même temps) et crème Chantilly à 5 euros la part.

Servies dans de petites assiettes creuses en fer customisées, on se régale !!

Je n'ai qu'une chose à dire : on y retournera !

Où ?
47 rue Saint-Maur
75011 Paris
09 51 38 74 89
http://www.ballsrestaurant.com

Comment ?
Métro ligne 3 Saint-Maur et lignes 2 et 3 Père Lachaise

Quand ?
Ouvert du mardi au samedi, midi et soir (soir uniquement le samedi)

La Carbonara ou Un Mensonge d’État !


Durant 25 années, les pâtes à la Carbonara figuraient dans mon top 10. Ce fut l’un des premiers plats réussis, un des plats que je préparais le plus, pour moi, mes amis, ma famille et l’un des plats de pâtes que je commandais le plus dans les pseudos restaurants italo-français.

Et un jour, je me suis rendu compte que tout n’était que mensonge et trahison. Pour le pire, mais surtout pour le meilleur.

Car oui j’ai eu la Révélation, avec un grand R comme Risotto. Attention roulement de tambours : dans la Carbonara, la vraie, y’a pas de crème !!!!

QUOOOOOOOOOOOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ?????????? COMMMMMENTTTT ?

C’est une bombe qui vient de s’abattre sur la culture gastronomique des français lambda, le buzz monte, twitter s’affole, instragram flash : la Carbonara n’aurait pas de crème ! Comment ? Ce n’est pas possible !!!
Et oui ce qui est une chose naturelle pour tous les italiens est un drame pour moi, simple petit français, qui dans ce restaurant milanais, l’année de mes 26 ans, découvre ce qu’est la véritable Carbonara : un plat unique, un goût unique, une tradition centenaire.

Je sais, vous êtes complétement déboussolés après ces quelques lignes. Vous vous remémorez tous les plats de pseudo Carbonara avalés dans des restaurants où finalement les cuisiniers n’avaient pas l’air si italien que cela. Ce n’est pas grave, ce n’est rien. Levez la tête, filez au supermarché et préparez la véritable Carbonara, la vraie, l’unique, la grandiose, l’inimitable, l’indispensable…bref je m’emballe. Alors on s’y met, et on check la recette live depuis Rome. C’est pour vous, c’est cadeau !!!!

Ingrédient :
  • Un poêle/sauteuse (si vous n’avez pas au moins cela, vous dégagez du blog de suite)
  • Des pâtes et MAIS PAS DES PANZANI (Barilla minimum, De Cecco c’est le top
  • De l’huile d’olive
  • De la pancetta (bon au pire du lard, pas de lardons, j’ai dit du lard)
  • Des œufs élevés en plein air (les poules pas les œufs) et bios c’est mieux
  • Du parmesan du vrai
  • Du pecorino (comme du parmesan mais au lait de brebis). Ah tu connais pas ? Ben tu vas connaître.
  • Des ognons, mais c’est vraiment pas obligé



Après vous regardez scrupuleusement la recette à partir de 3min40. Et après, vous vous débrouillez.

PS / Faites pas n’importe quoi avec la cuisson des pâtes, merci pour elles.

Buon appetito

Le nom est beau, le café est bon

Les choses sont bien faites. Au 10, rue de la Grange aux Belles, se trouve le Ten Belles. Joli nom pour une bonne adresse.



Dans ce quartier, on y trouve de bons restos - par exemple le Maria Luisa au 2, rue Marie-et-Louise - de belles boutiques de bijou - comme chez Dante & Maria au 3, rue de la Grange aux Belles - et donc le Ten Belles.

Si vous connaissiez déjà Coutume (voir dans nos adresses), vous allez aimer ce lieu. On y est allé à deux. On a pris un café froid, qu'on aurait préféré se voir servi dans un beau verre, mais le plastique a pris le dessus. Et on a aussi craqué pour les scones, avec une noix de beurre et de la bonne confiture.

La carte se compose principalement de cafés. Noir, latte, frappé, filtre, espresso, et j'en passe. Mais aussi d'autres boissons et quelques gourmandises sucrées. Les (très bons) scones, cookies, cakes divers et variés, muffins, tartelettes. Et si vous y passez pendant midi, il y a quelques salades, soupes et sandwichs; différents chaque jour.

L'endroit est vraiment agréable, on a envie d'y rester et de taper la discute avec tout le monde. Un petit coin de San Francisco dans le 10ème !

Où ?
10, rue de la Grange aux Belles
75010 Paris
Métro ligne 5 Jacques Bonsergent ou ligne 2 Colonel Fabien

Le gâteau aux pommes de tata Nadine

Quand un tonton ne sait pas quoi faire, quand un tonton est contrarié, quand un tonton est heureux... il cuisine. Aujourd'hui, je vous propose de goûter au gâteau aux pommes de tata Nadine.

C'est un gâteau au yaourt de ce qu'il y a de plus simple, mais voilà, ça fait plus de 20 ans que j'en mange et que toute la famille s'en régale. C'est devenu au fil des années - et notamment du fait que l'on soit (un peu) gourmand - une institution, un monument ! C'est de ces moments dont on se souvient avec nostalgie, de l'odeur du gâteau qui cuit au four, de ces moments passés en famille. C'est un peu ma madeleine de Proust. Du moelleux, de la douceur, du fruité, on en redemande ! Je vous mets au défi de n'en prendre qu'une part.

Et puis un jour, tata Nadine me donne le secret de sa recette, et voilà ce que ça donne...
L'unité de mesure est le pot de yaourt. Videz le yaourt dans un bol en attendant de l'intégrer à la préparation, et servez-vous du pot. 1 mesure = 1 pot.

Dans un récipient, mélangez 3 mesures de farine, 2 mesures de sucre en poudre, 1 sachet de levure chimique, 1 sachet de sucre vanillé et 3 oeufs entiers. Ajoutez le Fjord. Alors j'insiste sur le fait d'utiliser un Fjord et pas n'importe quel autre yaourt nature. C'est ce qui fera la différence.


Puis mélangez à nouveau en ajoutant la moitié d'1 pot d'huile (de tournesol, de colza).
Coupez 4 pommes en petits morceaux et ajoutez-les à la préparation.

Beurrez et farinez légèrement le moule (de préférence rond et assez haut). Cuire au four à th.6, soit 200/220°c pendant environ 45 minutes. Couvrez à mi-cuisson d'un papier aluminium et baisser légèrement la température de cuisson si le gâteau commence à dorer.

A déguster tiède avec un chocolat chaud maison pour les gourmands que nous sommes.

La mise en appétit par Petitrenaud.

 Il y a des addictions difficiles à avouer. Des petits secrets que l’on garde scrupuleusement pour soi, ne sachant pas quelle sera la réaction de votre entourage lorsqu’ils découvriront le poteau rose.


La mienne, à lieu chaque samedi midi, et dure depuis des années. Elle a pour nom « Les escapades de Petitrenaud ».

Oui je sais, c’est sur France 5 et oui je sais c’est tellement vielle France. Mais tant pis, je l’avoue, je regarde cette émission depuis ma plus tendre enfance. J’avoue, je la regarde par curiosité, pour découvrir les chefs, les bons restaurants et les meilleurs artisans des métiers de bouche et aussi pour m’inspirer. Mais surtout, je la regarde car elle a la capacité de me mettre en appétit. Et bien oui, au sortir de cette émission, j’ai faim, j’ai même très faim. J’ai envie de bouffer du brie de Meaux, des pieds de cochons, des pâtés en croute (big up amis rémois) , de la blanquette de veau, des Paris Brest à foison, bref j’ai la méga dalle.
 
C’est une véritable addiction. Parfois, je regarde la rediffusion le dimanche, parfois même le replay sur internet. Je note sur mes carnets ou mon portable les adresses, les recettes. Je salive devant les fonds de sauce qui fument sur mon écran télé tube cathodique année 1992. Je sens les odeurs savoureuses passer à travers ma box internet, et se diffuser dans mon salon. Ma pupille se dilate, ma bouche salive. Bref, j’ai faim.

Alors vous allez dire mais pourquoi cette émission que l’on pourrait qualifier (à tort) de  veillotte, alors que la télé regorge de master chefs et de top chefs. Et bien parce que Petitrenaud, derrière son look "ridiculojeunevieux" (mais quand même un peu classe) parle des vrais artistes, de ceux qui ne passent pas à la télé, des Jean-Michel, des Robert, des Aziz, des Ginette. De ceux qui ont la passion dans le sang, et qui ont tout appris à ceux qui farandolent à la téloche. Et parce que Jean-Luc, il m’a éveillé à la cuisine depuis que je suis gosse. Je me souviens déjà regarder ces émissions en rentrant de l’école ou du marché avec mes parents, et déjà à cette époque, J'AVAIS FAIM!!!!

Les Escapades de Petitrenaud.
Le samedi et le dimanche à 12h00 sur France 5

Ça se mérite !

C'est le moins qu'on puisse dire. Après 35 minutes d'attente en grande partie sous la pluie, on espère franchement que le jeu en vaut la chandelle. Parce que c'est le principe d'un food truck, on attend en file indienne sagement son tour, en scrutant les chanceux repartir avec leur dû : un bon burger gourmand comme on les aime !

Effet de mode très populaire ces temps-ci - enfin, ça fait quelques mois qu'on le voit ce camion - il a fallu à un moment donné qu'on s'attaque à cette file qu'on croirait interminable. Plantés devant le MK2 de la BNF, par ailleurs une des salles les plus confortables de la capitale, les inconditionnels du burger attendent patiemment de commander parmi une demi douzaine de ces spécialités.

Avec des frites maison ou du coleslaw, en y ajoutant une part de cheesecake ou une barre de Reese's pour les amateurs de beurre de cacahuète, le menu est tout trouvé. Comptez 10 euros sans le dessert, le rapport qualité-prix est au rendez-vous.
C'est franchement bon, ça a du goût, c'est bien cuit, parfumé avec ces petits oignons, ce bacon grillé (pour le burger BBQ), en bref ça fait plaiz' !!

Bon, le mieux est d'y aller quand il fait beau (un jour peut-être) pour pouvoir se poser tranquillement sur les marches de la BNF, avec vue sur la Seine et le Batofar pas très loin. Pour savoir où s'arrête le camion qui fume, on vous invite a consulter leur site. Ou bien vous achetez leur bouquin de recettes et vous nous invitez pour qu'on puisse comparer.

A la bonne vôtre !

Où ?
Un peu partout à Paris : lecamionquifume.com

Prononcez avec le "s"


Tout a commencé par un cocktail au Bar 8 du Mandarin Oriental Hotel (251 rue Saint-Honoré, Paris 1er). Ouvert il y a peu, l’hôtel fait partie des très beaux établissements parisiens et ça se voit tout de suite : mon cocktail Daddy Jack était juste top, le lieu est on ne peut plus classe, et le service juste parfait. Bon, faut s’attendre à sortir les biftons, à 26 euros le verre…
crédit photo : laverrue, flickr

Bref. On sort donc du Mandarin, et forcément on a faim.

Mais rien du tout. Aucune idée d’où aller. Quand mon amie me sort un : « Mais bien sûr, allons Chez Flottes !! ». « Chez qui ? ». « Ben… Chez Flottes ! ». « Euh connais pas ». « Queuuuwaaa ?!! ».
Apparemment le lieu est connu et je passe pour un con. Donc en vrai tonton, je me ressaisis et me dis chouette, une nouvelle adresse ! (J’ai pas vraiment dit chouette, j’avoue). Arrivés sur place et accueillis par la gérante du lieu, nous voici attablés dans la salle du bas. Je découvre aussitôt la carte et ses spécialités aveyronnaises que j’affectionne particulièrement. Confit de canard maison et aligot (22 euros). Deux ! Et deux verres de Hautes Côtes de Nuits qui va bien (6,5 euros).
Rien à redire sur le confit et l’aligot – servi allègrement. En parlant de service, c’est brasserie parisienne : efficace, sympa (si si pour de vrai) mais un peu plus classe que dans un bistrot classique. Clientèle oblige, surtout des touristes étrangers des hôtels chics du quartier, conseillés par les Concierges d’hôtels du coin.
Et comme on a plus faim mais qu’on est gourmand, on termine par une crêpe maison au sucre (7,20 euros) et une fouace – façon baba au rhum (10 euros).

Au final, que retenir de Flottes ?
Que c’est bon, que le service est agréable, que c’est pas donné mais vu le quartier faut pas s’attendre à moins. En gros, une bonne adresse à découvrir (je parle pour moi) et à retenir.

Et – faut-il encore le rappeler – on est toujours à l’affût de vos bonnes adresses donc n’hésitez pas à nous écrire !

où ?
2 rue Cambon
75001 Paris
01 42 60 80 89

comment ?
En sortant du Mandarin Oriental, à gauche et 1ère à gauche.

J'fais des choux...

J'fais des choux, des p'tits choux, encore des p'tits choux
Des p'tits choux, des p'tits choux, toujours des p'tits choux...





la brioche des tontons




la brioche des tontons, avec de la farine, des oeufs, de la levure... et du beurre !

le risotto des tontons





le risotto des tontons... aux asperges, gambas flambées au Bourbon et crème d'épinard

le poulet coco des tontons





   le poulet coco des tontons

Apéro Corse




la planche de charcuteries Corses des tontons... saucisson de sanglier, coppa, lonzo, tome de brebis, chèvre frais et rosé de Calvi

la tarte au chocolat des tontons


Tarte au chocolat et coulis caramel beurre salé, noisettes grillées, sirop d'orange et glace vanille
La recette